Nous sommes désormais à la mi-août. La phase de transition psychologique est cruciale : elle permet de préparer mentalement l'élève sans basculer dans le stress scolaire précoce. À ce stade, la confiance en soi est un facteur de réussite plus puissant que la révision académique pure.
1. Valoriser l'effort, non la performance
La confiance ne se décrète pas ; elle se construit par la reconnaissance. J'invite l'ensemble des accompagnants à se concentrer sur le processus d'apprentissage et non uniquement sur la note finale de l'année précédente. L'élève doit prendre conscience de sa capacité à surmonter les obstacles et à faire des efforts méthodologiques.
- Reconnaître les petites victoires obtenues
- Souligner l'amélioration dans une compétence spécifique, même minime
- Séparer l'évaluation de l'élève de la valeur de la personne
2. L'autonomie par les choix libres
Renforcer la confiance passe par l'autonomie. Durant l'été, l'élève doit avoir la latitude de gérer son propre temps libre et les activités de stimulation suggérées : lecture, loisirs, explorations personnelles.
Dans les contextes où l'encadrement est souvent soutenu, il est essentiel d'encourager ces moments de gestion personnelle. C'est en faisant des choix que l'élève développe son sentiment de compétence et sa motivation intrinsèque.
3. La posture de l'accompagnant
Pour les parents et professionnels, le rôle est d'être un miroir positif et objectif, sans projeter d'anxiété. Cela signifie :
- Pratiquer l'écoute active et non jugeante des craintes liées à la rentrée
- Encourager les initiatives personnelles d'apprentissage
- Rappeler que les difficultés ne définissent pas les capacités futures
Un élève qui se sent capable et soutenu abordera la rentrée avec une résilience accrue, fondation idéale pour toute progression future.
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